mardi 13 mars 2018


L’IMPARFAIT
• L’imparfait exprime un fait passé, mais non achevé (donc imparfait), en train de se réaliser pendant qu’une autre action se produit.
Il rentrait tranquillement à la maison quand il fut surpris par un chien féroce.
• L’imparfait traduit un fait qui se prolonge dans le passé, sans délimitation ; c’est l’imparfait de narration :
Cosette dormait profondément. Elle était tout habillée. (V. Hugo)
• L’imparfait présente un fait qui se répète dans le passé ; c’est l’imparfait d’habitude ou de répétition :
Toutes les fins de semaine, les enfants se rendaient à la piscine.
• L’imparfait est utilisé dans les descriptions :
La route était longue et sinueuse.
LE PASSÉ SIMPLE
• Le passé simple est particulièrement utilisé dans la langue écrite.
• Le passé simple peut exprimer un fait passé rapide, qui s’est produit à un moment
précis et qui est complètement achevé (sans idée de durée, contrairement à  l’imparfait) :
Il marchait à grands pas, quand il aperçut son ami.
• Le passé simple est essentiellement le temps du récit, de la narration, il montre des
faits qui se suivent et qui ne durent pas :
Un dimanche, ils se mirent en marche dès le matin, ils vagabondèrent entre les
vignes, arrachèrent des coquelicots au bord des champs, dormirent sur l’herbe.
(G. Flaubert)


lundi 12 mars 2018


LE PASSÉ SIMPLE DES VERBES DU 1ER GROUPE

• Il se forme sur le radical du passé simple auquel on ajoute les terminaisons 
-ai, -as, -a, -âmes, -âtes, -èrent.
aimer → j’aimai, tu aimas, il/elle aima,
nous aimâmes, vous aimâtes, ils/elles aimèrent

• Il ne faut pas oublier l’accent circonflexe sur le a aux première et deuxième personnes du pluriel : nous aimâmes, vous aimâtes.

LE PASSÉ SIMPLE DES VERBES DU 2E GROUPE

• Il se forme sur le radical du passé simple auquel on ajoute les terminaisons
 -is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent(le i de la terminaison se confond cependant avec l’i qui termine le radical du verbe).
finir → je finis, tu finis, il/elle finit,
nous finîmes, vous finîtes, ils/elles finirent

• Il ne faut pas oublier l’accent circonflexe sur le i aux première et deuxième personnes du pluriel. Cet accent est remplacé par un tréma dans nous haïmes, vous haïtes.

LE PASSÉ SIMPLE DES VERBES DU 3E GROUPE

• Il se forme sur le radical du passé simple auquel on ajoute des terminaisons en i, u, ou in, selon le verbe.

• Les terminaisons en isont : -is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent ; ellesse retrouventdans les verbes en -ir (sauf courir, mourir, tenir et venir), la majorité des verbes en -re, asseoir, voiret les verbes de leurs familles (sauf pourvoir) ;
sentir → je sentis, tu sentis, il/elle sentit,
nous sentîmes, vous sentîtes, ils/elles sentirent

• Les terminaisons en u sont : -us, -us, -ut, -ûmes, -ûtes, -urent ; elles se retrouventdans les verbes en -oir (sauf ceux qui prennent i), courir, mourir, quelques verbes en -re et ceux de leur familles (boire, conclure, connaître, croire, lire, vivre, etc.) ;

courir → je courus, tu courus, il/elle courut,
nous courûmes, vous courûtes, ils/elles coururent

• Les terminaisons en in sont : -(in)s, -(in)s, -(in)t, -(în)mes, -(în)tes, -(in)rent : ellesse retrouventdans tenir, venir et les verbes de leurs familles.


venir → je vins, tu vins, il/elle vint,
nous vînmes, vous vîntes, ils/elles vinrent

• Un accent circonflexe porté sur la voyelle i, u ou i de in caractérise les deux premières personnes du pluriel.

vendredi 9 mars 2018


Projet de classe de la troisième 1

Synopsis de la nouvelle

Deux frères, Aymen et Hamza, étaient partis explorer une plage bizarre et mystérieuse sans la permission de leurs parents. L’aîné avait le gout d'aventure et était curieux de découvrir l'endroit le plus énigmatique du monde : la plage LALA KHWIRA. Cette destination dangereuse cachait de lourds secrets que seul  le benjamin pouvait résoudre.  Aymen avait des pouvoirs surnaturels, mais il était renfermé sur lui-même. Il était autiste.

Durée : une après-midi.
Le héro : Aymen ; 10 ans ; timide et incroyablement doué
La chute : Aymen ; mort depuis trois ans ; revient chaque nuit hanter les cauchemars de son frère Hamza.

dimanche 4 mars 2018




verbes irréguliers
formes du subjonctif présent
avoir
que j'aie, que tu aies, qu'il ait, que nous ayons, que vous ayez, qu'ils aient
être
que je sois, que tu sois, qu'il soit, que nous soyons, que vous soyez, qu'ils soient.
aller
que j'aille, que tu ailles, qu'il aille, que nous allions, que vous alliez, qu'ils aillent
faire
que je fasse, que tu fasses, qu'il fasse, que nous fassions, que vous fassiez, qu'ils fassent
falloir
qu'il faille
pleuvoir
qu'il pleuve
pouvoir
que je puisse, que tu puisses, qu'il puisse, que nous puissions, que vous puissiez, qu'ils puissent
savoir
que je sache, que tu saches, qu'il sache, que nous sachions, que vous sachiez, qu'ils sachent
tenir
que je tienne, que tu tiennes, qu'il tienne, que nous tenions, que vous teniez, qu'ils tiennent
valoir
que je vaille, que tu vailles, qu'il vaille, que nous valions, que vous valiez, qu'ils vaillent
MAIS: équivaloir, prévaloir, revaloir: que je prévale, que nous prévalions
venir
que je vienne, que tu viennes, qu'il vienne, que nous venions, que vous veniez, qu'ils viennent
vouloir
que je veuille, que tu veuilles, qu'il veuille, que nous voulions, que vous vouliez, qu'ils veuillent

samedi 3 mars 2018


Rappels sur l’expression de la cause et de la conséquence

Rappel de cours :

1) LA CAUSE
La cause est le motif qui provoque un fait, ce qui est à l’origine d’un résultat.
Claude gueux vola parce que sa famille avait faim.

Les principaux liens logiques qui permettent d’introduire une relation de cause sont :
- conjonction de coordination : car
- conjonctions et locutions conjonctives de subordination : parce que, puisque, comme
Claude Gueux vola car sa famille avait faim. : Prop. indépendante coordonnée CC de cause

Claude gueux vola parce que sa famille avait faim: Prop. subordonnée circonstancielle de cause

Comme sa famille avait faim, Claude Gueux vola: Prop. subordonnée circonstancielle de cause.
Claude gueux vola puisque sa famille avait faim: Prop. subordonnée circonstancielle de cause    

2) LA CONSEQUENCE
La conséquence est le résultat qui découle d’un fait ou d’une action.
L’homme, la femme, l’enfant avaient faim, donc Claude Gueux vola.

Les principaux liens logiques qui permettent d’introduire une relation de conséquence sont :
- conjonction de coordination : donc
- adverbes : par conséquent
- conjonctions et locutions conjonctives de subordination : tellement que ,   si  que
Ils avaient faim, donc Claude Gueux vola. : Prop. coordonnée CC de conséquence                 
Ils avaient tellement  faim  que Claude Gueux vola. : Prop. subordonnée circonstancielle de conséquence
                                                      



EXERCICES 
Exprimer la  cause par coordination et puis par subordination 
1.         Le petit garçon pleure  .Il a été battu par son frère.
2.         Les parents sont déçus.  Leur fils a échoué aux examens.
3.         Il est fatigué. Il est resté au lit.
4.         Je te prête ma voiture. Ta voiture est en panne.
5.         Mon petit frère pleure. Sa mère l’oblige à manger sa soupe.
6.         J’ai une grosse fuite d’eau. J’ai appelé le plombier.

7.         Tu es allergique au poisson. Nous n’en mangeons jamais. 




Exprimer la conséquence  par coordination et puis par subordination
1.         Il a refusé de nous rejoindre.  Il avait trop de travail à faire.
2.         Sa voiture a perdu l’équilibre. Il roulait trop  vite
3.         Tu as été puni. Tu es  coupable.
4.         Elle a un bon caractère. Elle est aimée de tout le monde.
5.         Cette fille aura une belle situation .Elle est courageuse.
6.         J’ai échoué .Je suis  paresseux.
7.         Il a oublié ses lunettes. Il n'a rien vu du film.